Une balade dans Paris, capitale du Street Art
Le Street
Art, c’est un monde fou à découvrir à Paris, une ville qui tient son rang de
capitale mondiale de l’art urbain par le nombre de ses réalisations
prestigieuses et de ses artistes. Une jungle de bombages, pochoirs, mosaïques,
affiches sans cesse renouvelés, qui portent les signatures les plus illustres
(Banksy, Obey, Space Invader, Miss Tic, Super Foetus, Jef Aérosol…), mais aussi
celles de milliers d’artistes d’autant moins connus qu’ils se cachent
généralement derrière un pseudo.
Pour se
repérer dans cet immense atelier à ciel ouvert qui prend le macadam, les
palissades ou les murs aveugles comme supports d’œuvres éphémères et le plus
souvent illégales, on a plusieurs options.
Soit se
promener le nez en l’air et l’appareil photo en bandoulière, à l’affût, en
ciblant quelques quartiers connus pour être les épicentres du Street Art
parisien, comme Belleville, Ménilmontant, Oberkampf, le Marais. Ou bien
rechercher les hauts-lieux où des artistes mondialement connus sont passés,
comme le Trocadéro où Banksy a apposé son célèbre stencil “This is Not a Photo
Opportunity” exactement dans la perspective de la Tour Eiffel, à un endroit où
des dizaines de milliers de touristes s’arrêtent pour prendre un cliché.
Soit faire
confiance à une carte interactive comme celle fournie par le site
StreetArtParis Map. Soit guetter sur Facebook les visites (gratuites mais au
rythme aléatoire) organisées par Alex, un fan de Space Invader, qui drainent de
plus en plus de passionnés. Soit encore s’inscrire à une visite guidée
et éventuellement à des ateliers animés par des artistes (payant).
La visite du "59 Rue de Rivoli" est aussi à recommander:
cet ancien squatt d’artistes (aujourd’hui légalisé) héberge 30 ateliers ouverts
en permanence au public sur ses six étages. Au rez-de-chaussée se trouve une galerie qui renouvelle ses expositions
tous les quinze jours. Parmi ses artistes en résidence figure Sébastien Lecca,
dit Super Foetus, qui dessine des fœtus sur le macadam d’un simple trait de
peinture blanche, noire ou colorée. Un autre de ses résidents est Gregos qui
colle des autoportraits en plâtre peints sur les murs, principalement à Paris,
mais aussi dans plusieurs villes du monde. Ses masques, grimaçants ou
souriants, sont à vendre sans décor, on peut les peindre selon son inspiration
et les lui renvoyer si on le désire pour exposition.
Kommentare
Kommentar veröffentlichen