Marlon Magnée de La Femme.
Marlon Magnée de La Femme.
Marlon Magnée a créé La Femme avec Sacha Got alors qu’il n’avait que 18 ans. Si le garçon en a aujourd’hui 24, c’est toujours en skateboard qu’il se rend à ses rendez-vous. “Je me suis longtemps senti comme un gosse de 18 ans, mais je commence à m’adapter”, s’amuse-t-il. L’adaptation au succès n’est pas toujours évidente pour une bande de gamins bordéliques et borderline à l’occasion. Avec l’album Psycho Tropical Berlin en 2013, c’est le grand tourbillon des références qui l’emporte : new wave, punk, krautrock, électro, surf music, musique française des années 60, de Dutronc à Gainsbourg. L’énergie est folle. Impossible de ne pas danser, au moins de ne pas gigoter pour les plus coincés. Malgré le fatras d’influences, les garçons, qui composent à deux – chacun de son côté puis ensemble –, ont réussi l’exploit de définir un son La Femme. Un bordel où toutes les demoiselles sont admises, du moment qu’elles se tiennent mal. Rencontre
Interview avec Numéro
Numéro : Quelle est l’origine du groupe ?
Marlon Magnée : Sacha et moi sommes tous les deux originaires de Biarritz. Lorsqu’il m’a rejoint à Paris après le bac, je suis allé voir ma bande de potes et je leur ai demandé : “Qui est prêt à tout abandonner pour faire de la musique ?” Ceux qui nous ont suivis ont formé La Femme. J’avais pris conscience qu’il existait une place pour un vrai groupe de rock en France, et que nous en avions le potentiel. J’avais déjà été membre d'un groupe, S.O.S. Mademoiselle, très musique sixties... mais le résultat était tellement brouillon que je le qualifierais plutôt de punk (rires).
Quelles sont vos influences ?
Marlon Magnée : Je citerais notamment les compilations de musique des années 60 Gentlemen de Paris et Femmes de Paris (qui inclut une reprise d’anthologie par Marie Laforêt du titre Paint it black des Stones rebaptisé Marie-Douceur, Marie-Colère). Elles ont joué un rôle important dans l'élaboration du son du groupe. Mais je pense évidemment aussi à Jacques Dutronc et Serge Gainsbourg, et à la musique anglaise que j'écoutais plus jeune, comme la bande-originale du film Les Seigneurs de 1979 de Dion DiMucci [chanteur de rock populaire aux États-Unis dans les années 50 et 60]. Le revival new wave dans les années 2000, porté par la compilation Des Jeunes Gens Mödernes par exemple, a été un autre moment fort. Comme la redécouverte de Kraftwerk.
Marlon Magnée a créé La Femme avec Sacha Got alors qu’il n’avait que 18 ans. Si le garçon en a aujourd’hui 24, c’est toujours en skateboard qu’il se rend à ses rendez-vous. “Je me suis longtemps senti comme un gosse de 18 ans, mais je commence à m’adapter”, s’amuse-t-il. L’adaptation au succès n’est pas toujours évidente pour une bande de gamins bordéliques et borderline à l’occasion. Avec l’album Psycho Tropical Berlin en 2013, c’est le grand tourbillon des références qui l’emporte : new wave, punk, krautrock, électro, surf music, musique française des années 60, de Dutronc à Gainsbourg. L’énergie est folle. Impossible de ne pas danser, au moins de ne pas gigoter pour les plus coincés. Malgré le fatras d’influences, les garçons, qui composent à deux – chacun de son côté puis ensemble –, ont réussi l’exploit de définir un son La Femme. Un bordel où toutes les demoiselles sont admises, du moment qu’elles se tiennent mal. Rencontre
Interview avec Numéro
Numéro : Quelle est l’origine du groupe ?
Marlon Magnée : Sacha et moi sommes tous les deux originaires de Biarritz. Lorsqu’il m’a rejoint à Paris après le bac, je suis allé voir ma bande de potes et je leur ai demandé : “Qui est prêt à tout abandonner pour faire de la musique ?” Ceux qui nous ont suivis ont formé La Femme. J’avais pris conscience qu’il existait une place pour un vrai groupe de rock en France, et que nous en avions le potentiel. J’avais déjà été membre d'un groupe, S.O.S. Mademoiselle, très musique sixties... mais le résultat était tellement brouillon que je le qualifierais plutôt de punk (rires).
Quelles sont vos influences ?
Marlon Magnée : Je citerais notamment les compilations de musique des années 60 Gentlemen de Paris et Femmes de Paris (qui inclut une reprise d’anthologie par Marie Laforêt du titre Paint it black des Stones rebaptisé Marie-Douceur, Marie-Colère). Elles ont joué un rôle important dans l'élaboration du son du groupe. Mais je pense évidemment aussi à Jacques Dutronc et Serge Gainsbourg, et à la musique anglaise que j'écoutais plus jeune, comme la bande-originale du film Les Seigneurs de 1979 de Dion DiMucci [chanteur de rock populaire aux États-Unis dans les années 50 et 60]. Le revival new wave dans les années 2000, porté par la compilation Des Jeunes Gens Mödernes par exemple, a été un autre moment fort. Comme la redécouverte de Kraftwerk.
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