Festival d’Automne à Paris

Musique, théâtre, cinéma, danse, arts plastiques, performances. Tous ces arts sont présents au Festival d’Automne. Son ample ouverture aux artistes du monde a fondé sa singularité. Nous oeuvrons aujourd’hui à développer cet esprit pionnier. Demeurer épris de différences et fervent d’étrangeté, défier, bousculer les canons : si le Festival d’Automne reste fidèle à l’esprit de ses fondateurs, il sait aussi s’adapter aux conjonctures actuelles. Il ne s’agit jamais d’y fuir le monde, plutôt d’éprouver à travers l’art une autre vision, ouverte à des oeuvres ou à des expériences qui bousculent les normes.
Le Festival réunit un ensemble de partenaires prêt à risquer l’aventure. Quarante lieux de Paris et de sa région sont associés à cette nouvelle édition, qui développe de nouvelles collaborations, avec le Théâtre Romain Rolland (Villejuif), le Théâtre Paul Éluard (Choisy-le-Roi), le Tarmac (Paris) ou avec des salles récemment ouvertes (la Philharmonie de Paris, l’Auditorium de Radio France). Le rôle fédérateur du Festival permet la présence dans toute l’Île-de-France d’artistes amenés à rencontrer de nouveaux publics.
Un ensemble d’initiatives en direction des publics, qui s’appuie sur l’implication des artistes de toutes disciplines et origines, fait de notre programme un instrument au service de la transmission et de l’éducation artistique, favorisant la rencontre avec les oeuvres et la découverte de mondes étrangers ou familiers de la création. Avec plus de cinquante propositions venues du monde entier, nous nous réjouissons que le Festival réunisse cette année, aux côtés de nombre d’artistes français, d’autres créateurs venus de pays aussi différents que la Corée du Sud, le Maroc, les États-Unis, le Danemark, l’Autriche, la Côte d’Ivoire ou l’Égypte, présentant toutes les forms d’expression scéniques, musicales ou plastiques. Si le Festival d’Automne accompagne depuis toujours les plus grands artistes (auxquels il consacre des « portraits »), il est de son devoir d’y inviter aussi les nouvelles générations,

de les soutenir et de les faire connaître, car plutôt que d’opposer les anciens aux modernes, nous souhaitons associer toujours mémoire et temps présent, et tourner avec passion notre regard vers le futur. Dans ce monde où les adversaires de la liberté voudraient clore les frontières, écraser les expressions libres, et parfois détruire les artistes et leurs oeuvres, un Festival comme celui d’Automne, avec ses missions et son esprit d’ouverture, est plus que jamais salutaire.

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